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GROSSESSE APRES 35 ANS: POURQUOI C'EST ENCORE PLUS COMPLIQUE!!

Grossesse après 35 ans : pourquoi est-ce plus compliqué?

Le mode de vie des femmes a changé. Et l'envie de bébé arrive souvent à la trentaine bien sonnée. Mais pourquoi c'est plus compliqué d'avoir un bébé après 35 ans?

 

Une baisse de la fertilité

35 ans est un seuil important pour les femmes, surtout pour celles qui veulent avoir des enfants. En effet, les femmes sont fertiles entre 18 et 35 ans. En cause, le veillissement des cellules et le déreglement des cycles. Un peu comme si la mécanique se mettait à avoir des soucis de fonctionnement.

42 ans un cap décisif

A partir de 35 ans, il devient réellement plus compliqué pour une femme d'avoir des enfants. A 42 ans, cela devient presque "impossible". Il est important de rappeler que la sécurité sociale ne rembourse plus après 42 l'aide médicale à la procréation.

Le suivi médical

Les grossesses tardives doivent être suivies de près et accompagnées par un médecin. Car, les problèmes de santé rencontrés pendant la grossesse (hypertension, diabète gestationnel...) sont plus fréquents avec l'âge, et la fatigue se fait plus sentir. Les risques de fausse couche et de prématurité sont aussi plus élevés.

Les risques d'une grossesse tardive

Le risque le plus redouté est celui de mettre au monde un enfant trisomique. Ce pourquoi, le dépistage par amniocentèse est proposé systématiquement aux femmes de plus de 38 ans, afin de détecter la maladie à partir du troisième mois.

Accouchement
les futures mamans de plus 35 ans connaissent plus de césariennes que les autres. Car les présentations en siège et les hémorragies sont plus fréquentes. Deplus, comme beaucoup d'entre elles ont recours à une stimulation de l'ovulation, les grossesses multiples (qui entrainent plus souvent une césarienne) sont aussi plus courantes.

Les solutions médicales

Plusieurs solutions sont offertes aux femmes
Le médecin peut proposer un traitement hormonal qui va stimuler l'ovulation. Attention au risque de grossesse multiple!
L'insémination artificielle consiste elle à disposer de sperme de l'homme directement dans l'utérus de la femme. 
La fécondation in-vitro, met en contact en dehors de l'organisme féminin, un ovule et un spermatozoïde préalablement sélectionnés. L'embryon ainsi obtenu est ensuite replacé dans l'utérus. 
La femme peut aussi choisir pour avoir un enfant le don d'ovocyte : celui-ci, qui provient d'une donneuse, est fécondé par le sperme du conjoint en dehors de l'organisme, avant d'être placé dans l'utérus de la femme.

La grossesse tardive doit être de toute façon accompagnée par un médecin. Il est primordiale de discuter de votre situation et de celle de votre conjoint avec des spécialistes et de vous faire aider.

(source: top santé)


13/03/2015
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INFERTILITE: ET SI C'ETAIT UNE ENDOMETRIOSE

Infertilité: et si c'était une endométriose ?

Dans près de la moitié des bilans d’infertilité, on trouve chez la femme une endométriose, c’est-à-dire des fragments de muqueuse utérine situés ailleurs que dans l’utérus. Mais une bonne prise en charge permet souvent d’avoir un bébé. Le point avec le Pr Dominique de Ziegler, gynécologue à l’hôpital Cochin (Paris)

Endométriose: elle touche une jeune femme sur 10

Près de 10 % des femmes en âge de procréer seraient atteintes d'endométriose, une maladie encore méconnue. Méconnue des femmes qui en souffrent et des médecins, qui la découvrent au hasard d’un bilan d’infertilité. Ces derniers sont alors face à un dilemme : que soigner en premier, l’endométriose ou l’infertilité ?

« En médecine, le bon sens veut qu’on commence par un traitement modéré pour aller ensuite vers de plus agressifs. Mais pour l’endométriose, l’inverse est parfois souhaitable », constate le Pr Dominique de Ziegler, gynécologue à l’hôpital Cochin, à Paris. On commence donc par la chirurgie, et non par le traitement médical.

Dans l’idéal, la prise en charge doit être assurée par une équipe pluridisciplinaire, comportant chirurgiens et spécialistes de procréation médicalement assistée, (PMA). Les chances de mener à bien une ou plusieurs grossesses sont alors plus élevées.

 

Endométriose: opération chirurgicale ou FIV ?

On opère si la femme est jeune et que l’endométriose est la seule cause d’infertilité. « La chirurgie est souvent proposée en premier », explique le Pr Dominique de Ziegler. Elle consiste à retirer par électrocoagulation ou laser les fragments de muqueuse égarés, sous cœlioscopie. « Pour renforcer le résultat de l’intervention, on prescrivait ensuite un traitement contraceptif, précise le Pr de Ziegler. Mais on s’est rendu compte que c’est juste après l’opération que la femme a le plus de chances d’être enceinte. » Si on s’en tient à la seule chirurgie, elle aura une chance sur deux decommencer une grossesse dans l’année.

S’il existe d’autres problèmes d’infertilité. Le médecin opte pour la fécondation in vitro et soigne l’endométriose dans un second temps. Une préparation spéciale est toutefois nécessaire, car la maladie induit une résistance à la progestérone, une hormone utilisée pour favoriser l’ovulation. En 2010, l’équipe du Pr de Ziegler a montré que le médicament le plus adapté pour préparer l’endomètre à la FIV est… la pilule contraceptive. Le meilleur moyen de réussir une FIV chez une femme souffrant d’endométriose consiste donc avant à lui prescrire la pilule pendant six à neuf semaines !

Le médecin pourra ensuite lui donner de la progestérone pour préparer la muqueuse utérine à accueillir un embryon conçu par FIV. Et les chances d’être enceinte sont alors comparables à celles d’une femme ne souffrant pas d’endométriose !

Autre bonne nouvelle : même si les ovocytes produits par la stimulation ovarienne sont peu nombreux, on sait que ce n’est pas un handicap. « Dans le cas de l’endométriose, les femmes conservent de bonnes chances d’être enceintes même si elles ont peu d’ovocytes », explique le Pr de Ziegler.

Endométriose: traiter avant le désir d'enfant c'est mieux ?

« Lorsqu’une jeune fille se plaint de règles très douloureuses, il faut songer à l’endométriose », rappelle le Pr Dominique de Ziegler. Deux cas peuvent se présenter…

- L’endométriose est superficielle : le mieux est de maintenir ces fragments de muqueuse en sommeil par la prise de pilule en continu. Pendant des années s’il le faut, la contraception étant arrêtée quand on veut un enfant.

- Elle est profonde et envahit la paroi d’un organe : il faut opérer pour retirer les fragments de muqueuse qui ne sont pas au bon endroit : « les résultats sont souvent spectaculaires. Les douleurs disparaissent et il y a peu de récidives », rassure le Pr Dominique de Ziegler. Une intervention précoce empêche l’endométriose de gagner du terrain, ce qui évite des interventions plus importantes.

Endométriose : bientôt un nouveau traitement…

Actuellement, tous les médicaments contre l’endométriose bloquent l’ovulation (c’est le cas de la pilule utilisée en traitement de base). Dur, dur quand on veut faire un bébé ! Mais un traitement à l’étude offre de nouveaux espoirs : il s’agit d’une antiprolactine (une hormone). Comment ? Il favoriserait l’assèchement des fragments de muqueuse utérine disséminés, sans avoir d’effet négatif sur la fertilité.

(source: topsanté)


13/03/2015
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L'ENDOMETRIOSE: UN AUTRE CALVAIRE MEDICALE POUR LES FEMMES

endometriose_pm

L’endomètre est la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus. À la fin du cycle menstruel, s’il n’y a pas eu fécondation, une partie de l’endomètre (qui se renouvelle constamment) est évacuée avec les menstruations.

L’endométriose se caractérise par la formation, en dehors de l’utérus, de tissus formés de cellules endométriales. Ainsi, de l’endomètre se met à se former ailleurs dans le corps.

Un tissu endométrial, peu importe où il se trouve dans le corps, réagit aux fluctuations hormonales du cycle menstruel. Ainsi, tout comme la muqueuse utérine, il se forme, puis « saigne » chaque mois. Cependant, lorsque ce tissu se situe à l’extérieur de l’utérus, comme c’est le cas chez les femmes atteintes d’endométriose, les saignements n’ont aucune issue vers l’extérieur du corps. Le sang et les cellules endométriales qui se détachent peuvent irriter les organes avoisinants et le péritoine (la membrane qui renferme les organes de l’abdomen). Cela peut aussi entraîner la formation de kystes (de la taille d’une épingle à celle d’un pamplemousse), de tissu cicatriciel, ainsi que d’adhérences qui relient les organes entre eux et causent des douleurs.

Où les tissus d’endomètre se forment-ils?

Le plus souvent :
- sur les ovaires;
- sur les trompes de Fallope;
- sur les ligaments soutenant l’utérus;
- sur la surface extérieure de l’utérus.
Plus rarement, ils peuvent se développer sur les organes avoisinants, comme les intestins, la vessie ou les reins. Enfin, exceptionnellement, ils se retrouvent à des endroits très éloignés de l’utérus, comme les poumons, les bras ou les cuisses.

Ce trouble gynécologique figure parmi les plus fréquents : de 5 % à 10 % des femmes en âge de procréer en sont atteintes. L’endométriose est habituellement découverte vers 25 ans à 40 ans, en raison de douleurs anormalement intenses dans le bas-ventre ou d’un problème d’infertilité. En effet, de 30 % à 40 % des femmes atteintes d’endométriose sont infertiles. Mais dans plusieurs cas, l’endométriose ne s’accompagne d’aucune douleur et n’a pas impact sur la fertilité. Elle est alors décelée par hasard, par exemple au moment d’une intervention par laparoscopie dans l’abdomen.

Causes

Actuellement, personne ne peut expliquer pourquoi certaines femmes sont atteintes d’endométriose. Il est possible qu’un mauvais fonctionnement du système immunitaire et que certains facteurs génétiques soient en cause. Voici quelques hypothèses avancées.

L’hypothèse la plus admise fait intervenir la notion de flux rétrograde. Durant les menstruations, le sang et les couches superficielles de l’endomètre sont normalement expulsés vers l’extérieur par des contractions musculaires. À l’occasion, il se peut que le flux sanguin s’inverse (d’où l’appellation de flux rétrograde) et que le sang contenant des cellules endométriales soit dirigé vers la cavité pelvienne en passant par les trompes de Fallope (voir schéma). Ce reflux se produirait occasionnellement chez la plupart les femmes, mais il ne serait accompagné d’un enracinementdes cellules endométriales que chez certaines d’entre elles.

Selon une autre hypothèse, le tissu endométrial pourrait migrer hors de l’utérus par la lymphe ou par le sang.

Enfin, il se peut aussi que certaines cellules normalement situées à l’extérieur de l’utérus se transforment en cellules endométriales sous l’influence de facteurs génétiques et environnementaux.

Évolution

Les degrés de gravité de l’endométriose varient. Ce trouble tend généralement à s’aggraver avec le temps s’il n’est pas traité.

En revanche, 2 situations ont pour effet de réduire ses symptômes : la ménopause, qui assure le plus souvent un soulagement définitif, et la grossesse, qui les soulage temporairement.

Complications possibles

Le principal risque associé à l’endométriose est l’infertilité. Environ une femme sur 3 ayant du mal à devenir enceinte souffre d’endométriose. D’ailleurs, le diagnostic d’endométriose est souvent fait lors de tests exploratoires (par laparoscopie) menés en raison de problèmes d’infertilité.

Les adhérences du tissu endométrial peuvent diminuer la fertilité en empêchant la libération de l’ovule ou en entravant son passage vers l’utérus par les trompes de Fallope. On observe tout de même que 90 % des femmes qui ont une endométriose légère ou modérée réussissent à devenir enceintes à l’intérieur d’une période de 5 ans. Cependant, plus le temps passe, plus la fertilité risque d’être compromise. Aussi, mieux vaut ne pas retarder une grossesse désirée

Les symptômes, lorsqu’il y en a, varient considérablement en intensité d'une femme à l'autre.

Principaux symptômes

  • Des douleurs au bas-ventre qui irradient parfois dans le bas du dos. La douleur causée par l’endométriose a la particularité d’être progressive et de se manifester souvent d’un côté de l’abdomen plus que de l’autre. Les douleurs causées par l’endométriose peuvent être difficiles à distinguer des crampes menstruelles (dysménorrhée).
  • Les douleurs s’accentuent durant les menstruations, au moment d’uriner, lorsque les mouvements intestinaux sont perturbés (diarrhée, constipation), et au moment des rapports sexuels (dyspaneurie). Parfois, elles s’intensifient au moment de l’ovulation.
  • De la difficulté à devenir enceinte.

Autres symptômes

  • De la fatigue, de l’irritabilité ou de la dépression, généralement en raison du fait que les douleurs sont chroniques.
  • Des pertes brunâtres prémenstruelles ou tachetures (« spotting »).
  • Du sang dans l'urine.
  • Du sang dans les selles ou un saignement rectal durant les règles.

Remarques

L’endométriose n’augmente pas le flot menstruel.

L’intensité de la douleur ne permet pas de juger de l’étendue ou de la gravité de la maladie. La gravité des symptômes dépend davantage des endroits où les lésions d’endométriose sont situées, ainsi que de leur taille.

Personnes à risque

  • Les femmes n’ayant jamais eu d’enfant.
  • Les femmes dont une proche parente (mère, soeur, fille) souffre d’endométriose.
  • Les femmes blanches ou d’origine asiatique.
  • Les femmes atteintes d’une malformation congénitale qui rétrécit le col de l’utérus ou qui le rend étroit, ce qui entrave l’évacuation du flot menstruel.
  • À un moindre degré, les femmes qui ont eu des menstruations précoces ou qui ont un cycle menstruel court

Actuellement, il n’existe pas de traitement définitif de l’endométriose. L’hystérectomie ne garantit pas la disparition définitive des symptômes, puisque de l’endométriose peut se former « spontanément » dans d’autres régions du corps.

Il est important de consulter un médecin rapidement lorsque des symptômes d’endométriose se manifestent, car plus la maladie est diagnostiquée tôt, mieux elle est traitée. Cela décroît aussi les risques d’infertilité. Il faut savoir que les symptômes mentionnés ci-dessus peuvent trahir un autre trouble du système reproducteur, la présence de kystes ovariens, par exemple. Une échographie pelvienne permettra de les détecter rapidement.

Les traitements suivants sont souvent utilisés en complémentarité les uns avec les autres.

Médicaments analgésiques

De l’acétaminophène (Tylenol®) ou des anti-inflammatoires, comme l’aspirine ou l’ibuprofène (Advil®, Motrin®), peuvent être utilisés pour soulager les douleurs pelviennes causées par l’endométriose. Au besoin, des anti-inflammatoires peuvent être prescrits par le médecin (par exemple, le Naprosyn®).

Parfois, un bain chaud ou un coussin chauffant sont suffisants pour réduire la douleur.

Traitements hormonaux

Les traitements hormonaux peuvent aider à soulager la douleur. Cependant, ils ne traitent pas le problème et n’influencent pas la fertilité. Ils agissent en bloquant la production d’hormones par les ovaires, ce qui réduit les saignements.

Voici les traitements hormonaux les plus fréquemment employés.

Avec effet contraceptif

Pilule contraceptive. La pilule contraceptive prise en continu (tous les jours, sans la semaine habituelle d’interruption) soulage la douleur chez un certain nombre de femmes, réduit la quantité de menstruations, prévient les carences en oestrogènes et fournit un moyen de contraception, tout en étant généralement bien tolérée. Les hormones relâchées par la pilule bloquent l’ovulation et empêchent la libération, par l’hypophyse, d’hormones stimulantes pour les ovaires.

Stérilet Mirena®. Il s’agit d’un dispositif intra-utérin recouvert d’un progestatif. Il s’insère dans l’utérus comme un stérilet. Il réduit significativement les menstruations et les douleurs associées à l’endométriose. Il ne doit être changé que tous les 5 ans.
Effets indésirables possibles : des tachetures peuvent survenir au cours du cycle, surtout durant les premiers mois d’utilisation.

Acétate de médroxyprogestérone (Depo-Provera®). On injecte un progestatif dans un muscle de la fesse, tous les 3 mois. L’hormone injectée inhibe l’ovulation et elle réduit ou abolit les menstruations et les douleurs associées à l’endométriose.
Effets indésirables possibles : un gain de poids parfois important est observé chez certaines patientes, ainsi que des tachetures au cours du cycle. L’utilisation de l’acétate de médroxyprogestérone est parfois associée à des changements d’humeur, et le retour de l’ovulation peut être retardé chez certaines femmes au moment de l’arrêt du traitement.

Sans effet contraceptif

Danazol (Cyclomen®). Le danazol suscite une ménopause artificielle en bloquant la sécrétion d’oestrogènes par les ovaires. Il est utilisé pour soulager les douleurs. Il entraîne un arrêt des menstruations chez la majorité des femmes qui y recourent. Le traitement dure généralement de 6 à 9 mois.
Effets indésirables possibles : une légère prise de poids, des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale, parfois des effets androgéniques (acné, poils au visage). Ces effets disparaissent au moment de l’arrêt du traitement.

Analogues de la Gn-RH (Lupron®, Zoladex®, Synarel®). Ces hormones bloquent l’activation de l’hypophyse par les hormones de l’hypothalamus (les Gn-RH, pour « gonadotrophin releasing hormones »). Elles provoquent également une ménopause. Elles sont administrées par injection chaque mois. Habituellement, la durée du traitement ne dépasse pas 6 mois.
Effets indésirables possibles : des bouffées de chaleur, des maux de tête, une sécheresse vaginale, des sautes d’humeur, une perte minérale osseuse à court terme.

L’exercice physique pour atténuer les effets indésirables des médicaments?

Un essai clinique de 4 semaines indique que l’exercice physique constitue un moyen efficace de minimiser les effets androgéniques (acné, poils au visage) du traitement au danazol5. Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont formé 2 groupes de patientes : l’un recevait du danazol, l’autre recevait du danazol en plus de pratiquer 4 séances d’exercice chaque semaine (40 minutes par séance). Si toutes les femmes - 39 participantes atteintes d’endométriose - ont vu leurs symptômes diminuer, celles qui s’entraînaient ont eu moins d’effets secondaires androgéniques.

Une autre étude d’une durée de 12 mois indique que l’entraînement physique aide les femmes qui prennent un analogue de la Gn-RH à réduire les pertes minérales osseuses provoquées par ce médicament6.

Traitements chirurgicaux

Chirurgie conservatrice. Pour ne pas compromettre les chances de grossesse des femmes désirant des enfants, pour accroître la fertilité ou encore dans le cas où la douleur est réfractaire aux traitements médicamenteux, une chirurgie dite « conservatrice » (qui préserve l’utérus et les ovaires) est souvent effectuée. Elle consiste à retirer les excroissances endométriales, les tissus cicatriciels et les adhérences qui sont souvent à l’origine de l’infertilité. Si l’endométriose n’est pas trop formée, la chirurgie peut s’effectuer par laparoscopie. Au cours d’une laparoscopie, une petite incision est pratiquée à proximité du nombril, et un tube mince et flexible (le laparoscope) est inséré dans l’abdomen. Il s’agit d’un microscope muni d’une source lumineuse et capable d’être équipé d’un courant électrique ou d’un laser afin de brûler les tissus. De 70 % à 100 % des patientes ressentent un soulagement immédiatement après la chirurgie7. Toutefois, la douleur réapparaît au fil des ans dans le cas de plusieurs femmes.

Si l’endométriose est très répandue, l’intervention se fait parfois à l’aide d’une incision plus large au bas-ventre.

Chirurgie radicale. Dans les cas extrêmes, il peut être nécessaire de procéder à l’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires pour empêcher toute stimulation hormonale. Cependant, ce traitement cause une ménopause et une stérilité définitive. Il doit être envisagé en dernier recours.

Techniques de reproduction assistée. Lorsque la chirurgie conservatrice ne permet pas à une femme de retrouver sa fertilité, des techniques de reproduction assistée peuvent être utilisées.

(source: passport santé)

 


06/03/2015
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le déni de grossesse: une réalité médicale (comment une grossesse passe inapercue par la femme)

Ce phénomene touche pourtant entre 600 et 1 800 femmes chaque année en France : le déni de grossesse. Ni mensonge conscient ni tentative d'échapper à des responsabilités civiles ou juridiques, le déni de grossesse est une réelle affection psychiatrique qui conduit une femme à occulter le fait d'être enceinte. 

Symptômes

Le déni de grossesse se caractérise par une quasi-absence des symptômes de la grossesse

La femme, pourtant effectivement enceinte, continue à avoir normalement ses règles, elle ne prend ni poids ni « ventre », pas de masque de la femme enceinte ; c'est au point où son entourage ne s'aperçoit de rien ! 

On distingue deux types de déni de grossesses : le « déni partiel », la femme reconnaît son état avant l'accouchement ; le « déni absolu », la femme n'a pas conscience d'être enceinte jusqu'à l'accouchement. 

Dans le « déni total », il n'est pas rare de voir des femmes se présenter à l'hôpital pour une colite néphrétique ou une gastro-entérite..

 

Causes

Les mécanismes mentaux qui conduisent au déni de grossesse sont encore mal connus. Beaucoup de femmes savent sans vouloir admettre, et parviennent inconsciemment à faire « oublier » à leur corps qu'il porte un bébé. 
Une femme en déni partiel ou total oscille entre deux réalités : la réalité de la grossesse ; la construction d'une réalité factice rendue possible par un corps incroyablement complice. 

Avis des médecins

Psychologues et psychiatres apparentent cette pathologie à une puissante stratégie de défense, une protection inconsciente contre un drame supposé, qu'il soit social, psychologique ou les deux. 
En d'autres termes, les femmes victimes d'un déni de grossesse sont toutes en grande souffrance psychologique. Le corps de la femme entre littéralement en résistance. Cela explique que pratiquement aucun signe physique caractéristique de l'état de grossesse ne soit parfois perceptible. 

En cas de déni partiel, notamment chez les adolescentes, dès l'état de grossesse détecté par un médecin et reconnu par la future maman, les résistances du corps cèdent. 

En quelques jours, le ventre s'arrondit et les marques habituelles de la grossesse apparaissent. 

Vrai ou faux ?

Adolescentes et très jeunes femmes sont plus souvent concernées : faux. Le déni de grossesse touche toutes les femmes en âge de procréer. 
C'est dans les milieux sociaux-culturels très défavorisés et chez des femmes intellectuellement faibles qu'apparaissent les dénis de grossesse : faux. Couches sociales et niveaux d'éducation ne sont pas discriminants. 

Le corps de la femme peut ne présenter aucun signe de grossesse : vrai. Certaines femmes conservent même un cycle menstruel normal. 

Le déni de grossesse ne concerne que des femmes n'ayant jamais eu d'enfants : faux. Une étude française a notamment montré que 50 % de femmes sujettes au déni étaient déjà mère d'un ou de plusieurs enfants. 

Les femmes victimes d'un déni de grossesse savent bien qu'elles sont enceintes mais refusent de le dire à leur entourage : faux. Le déni de grossesse n'est pas un mensonge délibéré mais un mécanisme inconscient d'évitement d'un stress psychique. 


26/01/2015
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Italie : une religieuse hospitalisée pour des maux de ventre accouche d'un garçon

Elle avait attribué sa prise de poids à des problèmes digestifs et à une infection urinaire. Une nonne hospitalisée pour de violentes douleurs abdominales a donné naissance à un petit garçon le mercredi 15 janvier 2014 à Rieti, une ville du centre de l'Italie, près de Rome, rapporte le journal italien Corriere Della Serra dimanche 19 janvier 2014.

Sœur Roxana Rodriguez, originaire du Salvador, vivait depuis 2012 dans un couvent catholique proche de la ville de Rieti. Elleavait prononcé ses vœux de chasteté, de pauvreté et d'obéissance au sein des Petits disciples de Jésus.

 

Le bébé prénommé Francesco

Selon le journal italien, la nonne a confié à une assistante sociale "se sentir plus l'étoffe d'une mère que d'une religieuse. Je ne me sens pas coupable et je compte le garder et l'élever. C'est un cadeau de Dieu".

Elle a prénommé son bébé Francesco, en hommage au pape François. Elle se dit cependant "inquiète du retentissement de cette affaire. Je ne vais jamais pouvoir retourner au Salvador, encore moins àRieti". Selon Le Figaro, l'évêque de Rieti a confirmé que la Salvadorienne de 32 ans devrait quitter le couvent et retourner à une vie civile et séculière.

 

INTERROGATIONS

une femme peut elle ètre enceinte sans le savoir?

que dit la science médicale sur le deni de grossesse?

Affaire à suivre

 


26/01/2015
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