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les bienfaits des omega 3: mille et une vertus!!

Les Oméga 3 sont les stars de nos assiettes. Bons pour le coeur, pour l'équilibre émotionnel, pour la prévention de certaines maladies… Quels sont leurs réels bienfaits ? Quelles sont aujourd'hui les promesses de ces acides gras essentiels ?... Le point avec Doctissimo.

Est-il encore possible d'ignorer l'existence des Oméga 3 et leurs bienfaits ? Doctissimo passe en revu les bienfaits établis et supposés de ces acides gras.

Les Oméga 3, des alliés indispensables

Ces acides gras (AG) polyinsaturés sont dits essentiels car l'organisme ne sait pas les synthétiser et par conséquent, ils doivent être apportés en quantités suffisantes par l'alimentation. De plus, ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme à plus d'un titre.

Parmi ces Oméga 3, le chef de file est l'acide alpha linoléique (ALA). "Insuffisamment consommé" souligne Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l'Institut Pasteur de Lille. On le trouve principalement dans les huiles végétales de colza, de soja, de lin et de noix. Mais aussi dans les germes de blé et quelques légumes (mâches, épinards), les produits laitiers et la viande de lapin.

Autres stars : les acides gras à longue chaîne dont le DHA (acide docosahexaénoïque) et l'EPA (acide eicosasapentanénoïque) sont fabriqués à partir de leur précurseur l'acide alpha linolénique ou apportés par l'alimentation en poissons gras (80 % des apports).

Ce sont les plus utiles pour notre santé. Ils s'incorporent dans les membranes cellulaires. Ils contribuent, entre autres, aux membranes de la rétine et du cerveau. Mais ils interviennent également indirectement sur des rôles clés tels que l'immunité et l'inflammation.

Les Oméga 3 bons pour le coeur

L'action la plus connue (et reconnue) des Oméga 3 réduit le risque de maladies cardiovasculaires 1. Ils diminuent le taux de triglycérides dans le sang, ont un rôle bénéfique sur la fluidité du sang, abaissent la pression artérielle et préservent la présence du bon cholestérol. "Manger du poisson gras, deux fois par semaine, diminue les risques de mort subite pour les patients coronariens" précise ainsi le Dr Jean-Michel Lecerf.

Cet effet a été reconnu par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) dans un avis qui avait retenu l'allégation "les Oméga 3 participent au bon fonctionnement du système cardiovasculaire", mais restait réservée, rejetant les allégations relatives au fonctionnement cérébral, à la mémoire et à la vision 2.

Une réserve que ne partage pas le Dr Jean-Michel Lecerf : "Les Oméga 3 ont aussi des effets avérés sur le cerveau, la dépression, le déclin cognitif, la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)… Les effets anti-inflammatoires et sur la maladie de Crohn en particulier, sont moins établis".

Un rôle sur l'équilibre émotionnel ?

Des chercheurs de l'unité Inserm U 897, Epidémiologie de la nutrition et des comportements alimentaires, ont montré qu'un taux sanguin élevé d'un Oméga 3 à longue chaîne (EPA) est associé à une moindre fréquence des symptômes dépressifs chez les personnes âgées 3 "Les acides gras agiraient notamment en s'incorporant à la membrane neuronale. Plus ils sont nombreux, plus la membrane est fluide et plus les échanges seraient facilités" explique le Dr. Catherine Féart. "Les acides gras peuvent aussi se lier à des récepteurs sur l'ADN et grâce à un mécanisme moléculaire participer à la plasticité neuronale" poursuit-elle.

Mais il n'est pas question de traiter les patients avec des Oméga 3. "Il faut simplement respecter un équilibre alimentaire, augmenter sa consommation de poissons gras, de fruits et légumes et privilégier les huiles riches en Oméga 3. Car on observe que ces composés protègent de maladies comme la démence 4, mais le lien de causalité n'est pas établi, c'est encore du domaine de la recherche" ajoute-t-elle. Certains produits enrichis ou naturellement riches en Oméga 3 comme les margarines à base de colza peuvent également s'inscrire dans vos menus.

Oméga 3 et cancers du sein : des pistes à confirmer

Les bienfaits de ces Oméga 3 ne s'arrêteraient pas là ! L'équipe du Pr Philippe Bougnoux, directeur de l'équipe Inserm U 921, Nutrition croissance et cancer, a mis en évidence le rôle de l'ALA et du DHA dans le risque de cancer du sein et dans les récidives. "Quand le tissus adipeux des seins d'une femme est pauvre en DHA, la probabilité de développer un cancer du sein est plus grande. De même, quand les tissus sont pauvres en ALA et en DHA la probabilité de récidive est plus grande" explique Pr. Bougnoux. Comme la teneur en AG du tissu adipeux est le meilleur indicateur de leurs apports passés, le rôle protecteur de ces Oméga 3 est ainsi suggéré. "C'est un pas en avant, mais d'autres études sont nécessaires avant de donner ces molécules aux femmes pour ralentir ou retarder l'apparition d'un cancer du sein" insiste le professeur.

"Notre équipe a aussi montré que les femmes soignées par chimiothérapie 5répondaient mieux à ce traitement quand elles avaient une quantité de DHA élevée dans les tissus mammaires" continue le Pr. Bougnoux. Encore une fois, ce sont des observations qui ne peuvent pas déboucher sur des recommandations destinées à des femmes en bonne santé.

L'équipe s'est alors intéressée aux interactions complexes entre lipides (dont les Oméga 3 et 6) et au risque de cancer du sein. Ils les ont modélisées et ont mis au point un biomarqueur : le lipidome 6,7. "Ce dernier définit l'état des lipides d'un individu à un moment donné, selon son état hormonal (contraceptionménopausesurpoids…), son alimentation et éventuellement un état pathologique donné. A terme, cela pourrait-être un moyen de quantifier la part modifiable par l'alimentation de risque de cancer du sein chez la femme. Le but serait alors d'adapter l'alimentation pour prévenir l'apparition de ce cancer" poursuit le chercheur. "Mais des études sont indispensables avant de pouvoir l'utiliser comme outil prédictif et préventif du cancer du sein" nuance le Pr. Bougnoux qui ajoute "aux Etats-Unis, le lipidome est breveté comme test potentiel pour quantifier la part nutritionnelle du risque".

Les Oméga 3 : un remède miracle ?

Bien que les Oméga 3 aient démontré de nombreux bienfaits, ils restent aujourd'hui encore insuffisamment consommés. Après évaluation des apports journaliers en Oméga 3 de la population française, l'Afssa a recommandé "la mise en place d'une politique visant à accroître le niveau des apports en Oméga 3" 8. Cela pourrait passer par la promotion d'une alimentation équilibrée incluant la consommation de poissons gras et l'utilisation d'huile végétale type soja, noix, colza, sans oublier la pratique d'une activité physique régulière dans le cadre des mesures de prévention des maladies cardiovasculaires. D'autre part, les risques de peroxydation liées à des doses trop élevées d'Oméga 3 soumettraient les cellules aux attaques des radicaux libres indiquent les experts de l'Afssa. C'est pourquoi, ils ont établi une limite maximum d'apport quotidien au-delà duquel l'intérêt nutritionnel des Oméga 3 n'est plus avéré.

(source: doctissimo)

 

ne vous faites plus de soucis pour votre dose quotidienne de omega 3; la compagnie forever vous donne le meilleur; le voila!

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07/02/2016
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