SAVEZ VOUS CE QUON APPELLE LE PREDIABETE
Le diabète, on en a beaucoup entendu parler tout au long de notre vie. Mais qu'est-ce qu'est réellement le diabète ? Avez-vous déjà entendu parler du prédiabète ?
Le diabète consiste en une élévation anormale du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie). Le pancréas est directement concerné. Cet organe produit en effet une hormone, l'insuline, indispensable pour permettre l'entrée du sucre (glucose) dans certains tissus de l'organisme qui l'utilisent comme source d'énergie. Si le pancréas ne produit pas assez d'insuline, le sucre s'accumule dans le corps, devenant toxique pour les organes. C'est ainsi qu'un diabètemal soigné peut engendrer des complications très graves, comme la cécité, des problèmes articulaires, des insuffisances coronariennes et rénales.
Deux types recensés
• Environ 10 % des diabétiques souffrent du diabète de type 1, une maladie auto-immune qui se déclare souvent dans l'enfance (avec un pic entre 10 et 14 ans). Le système immunitaire se dérègle et attaque les cellules du pancréas qui sécrètent l'insuline. Celles-ci sont progressivement détruites et le malade doit s'injecter quotidiennement les doses d'insuline que son organisme ne produit plus.
• Mais, près de neuf fois sur dix, l'excès de sucre dans le sang apparaît à la maturité, car les tissus deviennent progressivement résistants à l'action de l'insuline. C'est le diabète de type 2, autrefois appelé non insulinodépendant (DNID), car il ne se soigne pas d'emblée par des piqûres d'insuline.
Et le prédiabète qu'est-ce que c'est ?
Comme son nom l'indique, le prédiabète correspond à un stade intermédiaire, dans lequel la glycémie n'est plus tout à fait normale, mais pas encore suffisamment élevée pour être franchement cataloguée diabétique (soit un taux de glycémie à jeun compris entre 1,10 et 1,25 g/l). Il caractérise des personnes qui courent un fort risque de devenir diabétiques, comme les 3 à 5 % des femmes enceintes qui font une poussée de diabète gestationnel durant leur grossesse. Même si tout rentre dans l'ordre neuf fois sur dix après l'accouchement, ces mamans demeurent plus fragiles face à la menace.
En fait, les médecins n'utilisent plus guère ce terme ancien, et préfèrent parler aujourd'hui d'intolérance au glucose, un état dû le plus souvent à l'installation d'une insulinorésistance. De quoi s'agit-il ? Chez un sujet sain, lors d'un afflux important de glucose, le pancréas sécrète de l'insuline qui va se fixer sur des récepteurs spéciaux, ce qui permet au sucre de pénétrer dans les cellules qui en ont besoin. La glycémie est ainsi rapidement stabilisée. En cas d'insulinorésistance, l'insuline est normalement sécrétée par le pancréas, mais elle ne fait plus autant d'effet sur les récepteurs. Ainsi, le glucose pénètre moins dans les cellules. Conséquences : les organes deviennent sous-alimentés, tandis que la glycémie sanguine augmente. S'ensuit une hypersécrétion d'insuline de la part du pancréas, qui redouble d'effort pour tenter de contrôler les taux de glucose sanguin. Au bout de quelques années, malheureusement, cette glande commence à s'épuiser : l'intolérance au glucose s'accentue, qui conduira à un diabète de type 2 si rien ne change. En cas de doute, le médecin demande généralement une deuxième analyse de confirmation, qui mesure la glycémie deux heures après l'absorption orale d'une dose de 75 g de glucose. Si le résultat est compris entre 1,40 et 1,99 g/l, c'est l'alerte rouge... Mais il est encore temps d'inverser la vapeur en modifiant son mode de vie et son alimentation
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