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SEINS,TAILLE, DU PÉNIS, POILS... CINQ IDÉES REÇUES EN MATIÈRES DE SEXUALITE .... PAS FORCEMENT JUSTE

Les idées reçues en matière de sexualité sont tenaces.

 

S'il est un domaine où les clichés sont tenaces, c'est bien sous la couette. Auteur de La sexualité décomplexée. 50 idées reçues... revues et corrigées (Flammarion), actuellement en librairies, la sexologue Catherine Blanc en décrypte cinq pour vous.

1. Les hommes ont plus besoin de faire l’amour que les femmes

Le monde se diviserait en deux catégories: les hommes avides de sexe et les femmes dévouées à leur devoir conjugal et reproducteur. «Il y a longtemps eu une suprématie du désir masculin, explique Catherine Blanc. Comme la femme n'a pas d'érection visible, l'imaginaire commun a voulu qu'elle soit dans un désir sans fin impossible à rassasier, faisant de son désir un tabou qu'il fallait taire.» Evidemment, les hommes comme les femmes éprouvent du désir, mais «là où il y a une vraie différence, c'est que même stressé ou débordé par ses inquiétudes, un homme trouvera du réconfort et une libération dans le sexe, là où la femme pourra le percevoir comme une intrusion et un envahissement supplémentaires», concède la sexologue.

2. Tous les hommes aiment les gros seins

Pommes ou poires, la forme importerait peu pourvu qu'il y ait le volume, cette masse douce et ronde qui renvoie l'homme au sein maternel si réconfortant. «Vu avec les yeux d'un enfant, même une petite poitrine paraît grosse», indique Catherine Blanc. Mais cela ne signifie pas pour autant que ceux qui aiment ces courbes généreuses cherchent le sein nourricier et que les autres le fuient.

Et ce n'est pas parce qu'un homme voue un culte aux seins rebondis qu'il ne peut pas sortir de ce critère. «Le propre d'une relation est d'être séduit par l'autre, de découvrir que ce qu'on ne préférait pas forcément peut devenir ce que l'on désire», confie la sexologue, qui évoque un patient tombé sous le charme d'une femme très mince à la poitrine menue, lui qui n'aimait que les femmes plantureuses.

3. La virilité est une question de taille

Hommes et femmes ont beau dire que ce n'est pas la taille qui compte, le lien établi entre le degré de virilité d'un homme et la longueur de son appendice est tenace. «La taille du pénis renvoie l'homme à la peur de ne pas égaler le père et à unecrainte de l'impuissance, une incapacité à satisfaire l'autre, expose Catherine Blanc. Certains patients s'inquiètent, alors que leur sexe est d'une taille tout à fait normale. Ce n'est pas une lecture objective, à l'image des anorexiques qui se trouvent trop grosses lorsqu'elles se regardent dans le miroir.»

4. Le poil est anti-érotique

Les hommes ne seraient pas de grands fans du petit buisson-ardent, lui préférant un pubis nu et sans mystère. Comme pour les vêtements, la toison est soumise aux modes et ce qui est en vogue en ce moment, c'est l'épilation intégrale. «Le poil définit l'être sexué et sexuel, c'est incohérent de vouloir l'enlever au bénéfice de la sexualité. Aujourd'hui, on est dans le grand déballage, rien ne doit être caché», remarque Catherine Blanc. «On projette aussi sur le poil l'idée du sale: il faudrait assainir la sexualité en la débarrassant de tout poil», déchiffre-t-elle.

De là à préconiser de laisser la zone en friche, il n'y a qu'un pas qu'il n'est pas nécessaire de franchir. «On a le droit d'avoir plaisir à prendre soin de soi. Le poil est une affaire d'esthétique personnelle. Même s'il ne faut pas être dupe que la maîtrise du poil dans la sexualité aujourd'hui est un moyen d'attirer et d'accueillir l'autre dans certaines pratiques bucco-génitales», estime la sexologue.

5. Les femmes ne font l’amour que par amour

Longtemps, les femmes ont fait l'amour «soit par obligation professionnelle, soit par devoir matrimonial et reproducteur», tranche Catherine Blanc. A une époque où il ne fallait pas fauter avant le mariage, on pouvait légitimement penser que les femmes succombaient par amour. Mais ça, c'était avant. «Le sexe n'est pas qu'une affaire d'amour, souligne la sexologue, il commence par une envie, un désir.»



13/03/2015
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