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La sodomie: une autre expérience de l'amour complice

Près d’un adulte sur deux n’aurait pas encore testé la sodomie. Appréhension de la douleur ou peur de vivre une expérience dégradante, la pénétration anale en rebute certains. Et si on mettait nos préjugés et nos mauvaises expériences de côté ? Pratiquer le hors-piste peut apporter des sensations très étonnantes…

Petite leçon d'anatomie

Comment ça marche ? L’anus contient deux muscles, très puissants, appelés les sphincters. Ces derniers contrôlent la sortie de notre tube digestif. Le sphincter « externe » est celui que nous pouvons contrôler, le sphincter « interne » est, quant à lui, automatique. Il fait donc ce qu’il veut quand il veut et n’aime pas vraiment les objets intrusifs ! Seul un état de lâcher prise contribue à son relâchement.

Notre derrière est un orifice très réceptif aux sensations car l’innervation du canal anal est très dense ! Cela explique la sensibilité extrême et la perception du moindre mouvement, bien plus que lors d'une pénétration vaginale.

Trucs et astuces anti-douleur

Détendez-vous. Pour qu’une sodomie ne soit pas douloureuse, il faut impérativement relâcher ses sphincters. Il est donc primordial de choisir un partenaire de confiance qui sera attentif à vos réactions et qui se mettra à la bonne cadence. Il peut vous aider à détendre vos muscles en insérant dans votre anus un ou deux doigts avant de vous pénétrer.

Lubrifiez. L’utilisation d’un lubrifiant spécial anal reste la meilleure option mais on peut aussi choisir un lubrifiant à base de silicone classique. Ne lésinez pas sur la dose, vous ne pourrez jamais en mettre « trop ».

Poussez. Lors d’une sodomie, on a souvent tendance à se contracter, or c’est le meilleur moyen d’avoir mal ! Il faut justement faire l’inverse, essayer de « pousser » comme si on allait à la selle.

Allez-y (vraiment) en douceur… Pour éviter les déchirures, mieux vaut se faire pénétrer étape par étape. Les mouvements doivent être beaucoup plus doux et plus lents que lors d’une pénétration vaginale. Une fois que la pointe du gland est entrée, il est préférable de faire une pause, pour que l’anus s’habitue, puis de reprendre tranquillement. S’accroupir au-dessus de l’homme s’avère être une bonne position pour donner le tempo et contrôler la pénétration.

Et c’est parti pour un moment complice…

Les caresses sont très importantes car elles favorisent le « lâcher prise ». L’homme doit redoubler d’attention et être très à l’écoute du ressenti de sa partenaire. Physiquement, les sensations sont démultipliées des deux côtés. Le sexe de l’homme est à l’étroit, et la femme ressent mieux le pénis. Le couple est donc complètement connecté l’un à l’autre. Contrairement aux idées reçues, la sodomie peut être vécue comme un moment plein de tendresse, très complice.

Point santé : Attention aux maladies sexuellement transmissibles ! C’est l’orifice par lequel le risque de contamination est le plus élevé alors n’oubliez pas d’utiliser un préservatif.

Léa, 24 ans, la première fois que j’ai (vraiment) apprécié la sodomie

« J’avais déjà testé la sodomie avec deux ou trois garçons mais je n’aimais pas vraiment ça. D’ailleurs, je me caressais souvent le clitoris pour dissiper la douleur… Une fois l’orgasme atteint, j’expulsais violemment mon copain pour y mettre fin. Puis, j’ai réitéré l’expérience avec mon amoureux sans vraiment en parler ni le formuler. Nous discutions tranquillement dans le lit, en position « petite cuillère ». Il frottait doucement son sexe contre mes fesses et s’amusait à essayer d’entrer en moi, en allant un peu plus loin à chaque fois. Au bout de dix minutes, après s’être badigeonné le sexe de lubrifiant, il a introduit son gland. Je n’ai pas souffert tant j’étais excitée. Un quart d’heure a bien dû s’écouler avant qu’il n’entre complètement en moi. Ses mouvements étaient très lents au début et se sont progressivement amplifiés. C’est un plaisir différent, plus précis, très intense mais moins « orgasmique ». Quand il a joui, j’ai senti les spasmes de son sexe en moi. Ça ne m’était jamais arrivé, même lors d’une pénétration vaginale ! Depuis, la pénétration anale me prend de moins en moins de temps. Si c’est douloureux, j’essaie de me détendre et d’aller jusqu’au bout… je sais maintenant que je peux en tirer beaucoup de plaisir !

 



19/01/2015
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